Le GIEC a publié le troisième et dernier volet de son sixième rapport d’évaluation, en résumé : C’est maintenant où jamais pour le climat... Le sixième rapport d'évaluation du GIEC étant tombé, il est
Le sixième rapport d’évaluation est le dernier rapport du GIEC en date. Ce dernier évalue les informations scientifiques sur le changement climatique, notamment en termes d'impacts et de risques futurs, ainsi que les alternatives d'adaptation et d'atténuation. Le rapport fournit aux décideurs des informations sur ce que les scientifiques savent sur le sujet. Des centaines de scientifiques se portent volontaires pour analyser les informations des revues scientifiques, technologiques et socio-économiques, mais le GIEC ne mène pas ses propres recherches. Le sixième rapport d'évaluation est le cycle le plus complet du GIEC à ce jour. Entre 2015 et 2023, un total de huit rapports seront publiés. Lundi dernier, le GIEC a donc publié le troisième et dernier volet de son sixième rapport d’évaluation, en résumé : C’est maintenant où jamais pour le climat…
« Sans une réduction immédiate et radicale des émissions dans tous les secteurs, il nous sera impossible de limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C », affirme le GIEC.
LES TENDANCES CLIMATIQUES ACTUELLES
Au niveau mondial, les émissions de Co2 n'ont pas cessé d'augmenter depuis 2010, dans tous les secteurs de la planète. De plus, il existe une disparité dans les émissions de carbone, co2 et des gaz à effet de serre, les 10 % les plus riches émettant entre 36 et 45 % de gaz à effet de serre. Pour atteindre nos objectifs de 1,5° ou 2° de réchauffement climatique maximum, le pic d'émissions doit avoir lieu entre 2020 et 2025 ; sinon, d'ici 2025, nous aurions atteint une augmentation de la température globale d'au moins 3,2°.
Réduire les émissions de l’industrie est difficile, mais possible en mobilisant tous les acteurs des chaînes de valeur.
- L’énergie : Les infrastructures fossiles existantes garantissent un dépassement de 1,5°, il faut donc les fermer, et arrêter les investissements dans ces dernières. Il est également nécessaire d'accroître l'électrification, l’efficacité énergétique et l'utilisation de carburants alternatifs.
- Les villes : Les villes sont un autre secteur qui présente des opportunités. Il faut d'abord développer des villes davantage adaptées à la marche, puis réduire la consommation d'énergie, l'électrification et enfin l'amélioration de la capture du carbone.
- Agriculture : La capacité des espaces naturels à capturer le carbone reste cruciale, et des politiques doivent être mises en place pour faire des terres des puits de carbone puissants et résilients. En conséquence, il est nécessaire de réduire l'utilisation des engrais de synthèse, d'améliorer la gestion des déchets animaux, et d'accroître la diversité agricole.
- l'Alimentation : Il est nécessaire de rééquilibrer notre alimentation à travers un régime comprenant davantage de végétaux riches en protéines, les algues par exemple sont une option à exploiter, et une réduction de la consommation de viande étant donné qu’en France l’élevage est à l’origine de 80% des émissions de gaz à effet de serre de l’agriculture.
- Les transports : Les transports représentent un quart de toutes les émissions mondiales. Par conséquent, il est essentiel pour le GIEC de changer les habitudes de ce secteur, d'éviter l'utilisation de la voiture et de l'avion au profit de la mobilité électrique, de la marche, du vélo et des transports en commun.
LES 5 LEVIERS D’ACTION POUR PROTÉGER LE CLIMAT
Nous devons accélérer l'action climatique et accroître la justice dans la répartition des ressources si nous voulons parvenir à un développement véritablement durable. Les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies apportent une grille de lecture permettant de juger des différents compromis qui seront nécessaires.
1. Réduire notre consommation
Réduire notre consommation peut induire des réductions d’émissions de 40 à 70%. Il est donc nécessaire de changer nos modes de vie vers plus de sobriété et vers une économie plus circulaire.
2. De nouvelles réglementations
Les politiques de réchauffement climatique évoluent continuellement et s'avèrent très efficaces. Cependant, elles ne couvrent pas encore tous les secteurs et sont insuffisantes au regard des objectifs de l'Accord de Paris sur le climat. Les législateurs ont un rôle important à jouer dans le développement de nouvelles normes plus respectueuses de l’environnement et dans la manière dont sont déployés les capitaux des épargnants. Le 150 O B TER est un excellent exemple.
3. Technologies et Innovation
La transition énergétique est facilitée par des solutions technologiques. Les techniques d'élimination du CO2 sont encore expérimentales et certaines présentent des dangers sociétaux et environnementaux. Cependant, en raison de programmes d’innovation, les coûts unitaires de diverses technologies à faibles émissions ont progressivement diminué depuis 2010. Entre 2010 et 2019, les coûts unitaires de l'énergie solaire, de l'énergie éolienne et des batteries lithium-ion ont chuté de 85 %, 55 %, et 85%, respectivement. Par conséquent, des progrès technologiques sont nécessaires, mais ils ne résoudront pas tous les problèmes, par ailleurs, pour éviter un effet rebond, ils doivent être étroitement surveillés.
4. Collaboration Internationale
Les politiques d'aide aux pays en développement sont essentielles. Nous devons travailler ensemble et répartir plus efficacement les ressources. Les pays en développement sont les plus vulnérables au changement climatique, mais avec une responsabilité historique moindre. Ils doivent donc également opérer cette transformation, c'est pourquoi les pays développés doivent les soutenir financièrement et technologiquement.
5. Finance
Les flux monétaires sont inférieurs à ce qui est nécessaire pour atteindre les objectifs. Par ailleurs, il est important de noter que la finance continue de jouer un rôle clé dans l’expansion fossile. Depuis la COP21, les banques françaises ont accordé 131 milliards de dollars de financement aux 100 entreprises qui développent le plus de nouveaux projets d’énergies fossiles, une pratique qui doit être arrêtée si nous voulons atteindre les objectifs mentionnés ci-dessus.
LE RÔLE DE KIMPA DANS LA PROTECTION DU CLIMAT
Pour accomplir notre mission de déployer les capitaux de nos clients vers des projets à fort impact pour la planète, nous avons établi des valeurs fortes et pris des engagements en phase avec celles-ci. Tout d’abord, l’impact, c'est notre source d’engagement : créer un impact net positif, tangible et mesurable. L’authenticité, il s’agit du filtre ultime de toutes nos actions, et la garantie de notre client en naviguant dans un paysage complexe. Enfin, la co-création, le pouvoir de la diversité des perspectives, compétences et réseaux pour un avenir meilleur. Par ailleurs, nous sommes une société Bcorp, c'est-à-dire une entreprise à but lucratif qui utilise son business pour construire une économie plus inclusive et durable.
QUELLES SOLUTIONS AVONS-NOUS ?
Greenly : Greenly suit automatiquement l'impact de chaque dépense effectuée par une entreprise et l'intègre dans un tableau de bord pour lui montrer sur quoi se concentrer pour réduire son empreinte carbone - et le récompenser pour ses actions.
Riverse: Riverse facilite le développement de solutions à fort impact environnemental grâce au financement d'entreprises soucieuses du climat. Riverse est un marché de crédits carbone, permettant aux entreprises d'acheter des crédits carbone étroitement liés à leurs activités contribuant ainsi à la neutralité carbone.
Pour conclure, c’est le moment ou jamais d’agir pour le climat, les secteurs présentant les principales opportunités sont l’énergie, les villes, l’agriculture, l’alimentation et les transports. Pour agir il est nécessaire de réduire notre consommation, renforcer la réglementation, la technologie, la coopération internationale ainsi que le financement.